23h58
Prélude à Mea Culpa
12 Octobre 2018
Imaginé par
Pierre-Olivier Bellec et Victor Ginicis
Mise en scène, scénographie, création lumière
Victor Ginicis
Régie lumière
Nicolas Lampin et Adrian Achin
Régie son
David Castel
Avec
Pierre-Olivier Bellec
Léa Cuny-Bret
Victor Ginicis
Théo Roumier
Raphaël Jamin
Félix Roumier
Le théâtre des Mazades nous a invité le 12 Octobre 2018, deux ans avant la sortie de Mea Culpa, à une carte blanche.
C'est à cette occasion que nous avons imaginé 23h58.
L’horloge de la fin du monde affiche 23h58.* A l’approche des douze coups de minuit
Lucifer s’extirpera de son trou pour venir à la rencontre de ceux et celles qui se sont
rassemblées.
Comme un prélude à ce que sera Mea Culpa en 2020, cette forme satellite sera tout à la
fois une porte d’entrée à ce futur spectacle et un événement indépendant.
Nous souhaitons dessiner les contours de cette figure bouffonne, son rapport à la musique
rock et au public.
A l’idée d’une catastrophe imminente nous voulons opposer la promesse d’une grande
fête dionysiaque avec Lucifer comme maître de cérémonie, à la fois sublime et grotesque.
Tout sera déjà là : la musique, la bouffonnerie, le rapport direct au public... et pour autant
rien ne sera arrêté, figé, répété. Il ne s’agira pas d’une maquette ou d’une forme raccourcie
et allégée du futur Mea Culpa. Nous l’envisageons comme un format unique et donc
forcément exceptionnel dans le sens premier du terme où nous pouvons expérimenter
des choses avec et pour le lieu, avec et pour le public.
*L’horloge de la fin du monde est une horloge conceptuelle créée peu de temps après
le début de la guerre froide et régulièrement mise à jour depuis 1947 par les directeurs
du Bulletin of the Atomic Scientists de l’université de Chicago, sur laquelle minuit
représente la fin du monde.
L’horloge utilise l’analogie du décompte vers minuit pour dénoncer le danger qui pèse
sur l’humanité du fait des menaces nucléaires, écologiques et technologiques. Le
nombre de minutes restant avant minuit est mis à jour périodiquement. Depuis le 25
janvier 2018, l’horloge affiche minuit moins deux minutes (23 h 58) en raison de l’«
incapacité des dirigeants mondiaux à faire face aux menaces imminentes d’une guerre
nucléaire et du changement climatique ».